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Derick Brassard # 16 >>> joueur de centre des Blue Jackets de Columbus (NHL).
14 novembre 2007

Derick est indisponible pour au moins deux semaines...

Source de ce message: journal 'L'Express' de Drummondville et Jonathan Habashi, journaliste.
   
   


À ses premiers coups de patins dans les rangs professionnels, Derick Brassard faisait flèche de tout bois dans l’uniforme du Crunch de Syracuse. Une fracture de la mâchoire est toutefois venue freiner le jeune prodige dans son élan, mardi, lors de l’entraînement matinal.

____«C’est une blessure qui survient à un bien mauvais moment. On pratiquait nos trois contre deux et mon compagnon de trio, Derek Dorsett, ne m’a pas vu. On est entré en collision. C’est très douloureux et je vais devoir subir une opération. Je vais rater au moins deux semaines de jeu», a raconté Brassard lors d’un entretien téléphonique.

____Avant d’être mis K.-O. par son coéquipier, Brassard trônait au premier rang des pointeurs de la Ligue américaine de hockey, sur un pied d’égalité avec Teddy Purcell et Gabe Gauthier, deux joueurs évoluant pour le club-école des Kings de Los Angeles. Pilotant un trio au centre du Suédois Joakim Lindstrom et du Manitobain Andrew Murray, l’ancienne vedette des Voltigeurs de Drummondville a maintenu une moyenne supérieure à un point par match, amassant 20 points (5-15) en 16 rencontres. Tout ça au sein d’une équipe qui croupit dans les bas-fonds du classement avec une fiche de seulement six victoires en 16 tentatives.

____«Ça va très bien pour moi depuis le début de la saison, mais je ne porte pas vraiment attention au classement des pointeurs. Dans la Ligue américaine, il y a tellement de va-et-vient que le fait d’être au premier rang des pointeurs ne veut plus rien dire», a confié Brassard, qui a récolté cinq passes en six rencontres hors-concours avec les Blue Jackets de Columbus, en septembre.

____«Comme je m’y attendais, tout se passe plus rapidement que dans le junior. Ici, les gars sont plus gros, plus forts et plus vites tandis que les gardiens se déplacent plus rapidement. De plus, le calendrier est très exigeant. Récemment, on a joué une séquence de 8 matches en 11 soirs», a exposé celui qui a été sélectionné au 6e rang au total lors du repêchage de 2006.

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(Photo : Darren Abate mais prise sur L'Express)


Vive déception
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____Lundi, Derick Brassard a vécu une vive déception lorsque les Blue Jackets ont préféré rappeler Kris Beech, un jeune vétéran de 26 ans, afin de remplacer Michael Peca, blessé.

____«C’est d’autant plus décevant que si j’avais été rappelé, je n’aurais pas subi cette fracture de la mâchoire. Ils m’ont expliqué qu’ils ne veulent pas jouer au yoyo avec moi. Quand ils vont me rappeler, ça va être pour de bon», a précisé le centre de 20 ans, qui a été nommé recrue du mois d’octobre dans la Ligue américaine.

____Réputée pour faire confiance à ses jeunes espoirs en les faisant monter dans la Ligue nationale très tôt, l’organisation des Blue Jackets ne veut toutefois rien précipiter dans le cas de Brassard. On sait que le rapide patineur a raté presque toute la dernière saison en raison d’une blessure à l’épaule subie lors du camp d’entraînement.

____«Les Blue Jackets sont excités par ce qu’ils ont vu de moi jusqu’à présent, mais je crois qu’ils veulent que je joue au moins 30 matches dans la Ligue américaine avant de me rappeler. J’en ai déjà joué 16, mais ma blessure va retarder le processus. Une chose est sûre, je ne me vois pas terminer la saison ici. Je vise la Ligue nationale dès cette année», a lancé Brassard, déterminé.

____Auteur de 217 points (75-142) en 151 rencontres en saison régulière et de 39 points (15-24) en 25 parties en séries éliminatoires avec les Voltigeurs, Derick Brassard garde de bons souvenirs de son passage à Drummondville. Il est d’ailleurs resté en contact avec quelques anciens coéquipiers grâce à Internet.

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____«J’ai adoré mon séjour à Drummondville. Lors des dernières séries, l’ambiance était complètement folle. J’aurais aimé qu’on se rende plus loin. Les plus beaux moments de notre carrière, c’est souvent dans le junior qu’on les vit. Tout se passe tellement vite qu’on ne se rend pas toujours compte à quel point on est chanceux de vivre ça.»

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